Colock, le café où l’on paye à l’heure et non à la consommation !

Nos alumnis

Florian Berger et Jean-Baptiste Charmetant, anciens étudiants de Montpellier Management -alors ISEM- ont ouvert un café au concept aguicheur et inédit à Montpellier : chez eux, le client paye à l’heure et consomme en illimité. Découverte.

En arrivant sur les lieux dès l’ouverture, on peut avoir la chance d’être accueilli au Café Colock avec un grand soleil Montpelliérain, une visite guidée des lieux et un expresso. « Nous sommes encore en train d’apprivoiser les locaux, l’ensoleillement change tous les jours », confesse Jean-Baptiste Charmetant. Ces deux entrepreneurs ont ouvert leur café rue de l’Université au début de l’année 2019, et le concept a connu un véritable succès depuis.

Un concept 2 en 1

Café Colock Montpellier Management

« Colock », ou le savant mélange du mot anglais « clock » (pour l’heure) et « coloc » (pour colocation) : deux concepts distincts, l’un plus sur le fond et l’autre sur la forme, qui s’imbriquent naturellement de façon à créer un lieu unique.

Le premier concept est celui qui marque le plus : dans ce café, pas besoin de payer pour chaque gourmandise dégustée ou chaque verre de bière consommé. Deux formules sont proposées : une formule « Soft » qui comprend grignotage et boissons soft (boissons chaudes, jus ou sodas) à volonté, ou une formule « Bière et vin » avec bières artisanales, vin et grignotage illimité. Tout ça proposé avec un forfait horaire.

 

Florian Berger : « Ce concept a d’abord beaucoup attiré une clientèle afterwork : après seulement un mois et demi d’existence, on arrive à faire complet sur la période 16h-fermeture. C’est assez improbable ! »

Jean-Baptiste Charmetant : « C’est vrai que c’est un concept qui fait venir les gens. Beaucoup de médias ont parlé de nous (La Gazette, 20 minutes, Midi Libre, Le Parisien, Virgin Radio…) et on voit un certain nombre de personnes défier notre concept de « tout à volonté », notamment sur les réseaux sociaux. En attendant, on a même pu revoir nos tarifs à la baisse car on avait surestimé la consommation des clients ! »

Mais ce n’est pas tout. Un second concept vient compléter le premier. Et il se ressent dès l’ouverture de la porte : dans ce bar, c’est « comme à la maison » ! Le café se vit comme une grande colocation, libre à chacun de flâner en fonction de ses envies. Deux espaces avec deux ambiances différentes sont proposés. Premièrement, le rez-de-chaussée accueille le bar ainsi qu’un jeu de fléchettes, des Playstations et canapés, des buffets pour grignoter… C’est le salon des colocs, où les clients échangent, se rencontrent et testent toutes les animations. « Et c’est aussi ça qui fait que les gens reviennent. Au lieu de rester assis au bar, ils changent d’espace : prennent le soleil en terrasse, puis se défient aux fléchettes, quand ils ne sont pas en train de faire un tournoi de jeux vidéo avec des personnes qu’ils ne connaissaient même pas. Au final, ils restent plusieurs heures sans vraiment s’en rendre compte. » Note Jean-Baptiste Charmetant. Florian Berger rajoute : « On a l’avantage d’être deux, donc dès qu’on a le temps, l’un d’entre nous peut sortir du bar et aller faire une partie avec les clients. Ça peut paraitre anecdotique mais c’est aussi ce qui fait qu’ils ont l’impression d’être chez eux, entre potes. ».

À l’étage, changement d’ambiance. Le coin « bureau » est un espace cosy, décoré de très bon goût, qui invite au calme et à la réflexion. On y trouve à disposition une imprimante, de la wifi fibre, un tableau noir, et même un vidéo projecteur à venir pour accueillir des réunions.

Aujourd’hui, l’espace co-working peut être réservé. Un ancien professeur des jeunes entrepreneurs a même déjà organisé un cours directement à l’étage du Café Colock.

« Aujourd’hui, on sait que notre concept marche bien sur la fin de journée. On va donc maintenant se concentrer sur les autres parties de la journée et le coworking. », confie Florian Berger.

Café Colock Montpellier Management

Le pari est réussi pour les deux gérants, les clients se sentent comme à la maison et n’abusent pas de la formule. Florian continue : « L’ambiance, c’est facile à décrire sur le papier, pour le business plan… Mais dans la réalité, c’est tellement subjectif. C’est une atmosphère à donner au quotidien, avec la déco, les consos, notre attitude. Et aujourd’hui, je pense qu’on a réussi. »

Une rencontre sur les bancs de l’université

Florian Berger et Jean-Baptiste Charmetant se sont rencontrés pendant leur année de Licence Professionnelle en Management des Unités de Restauration (LPMUR) à l’ISEM, quelques années avant la fusion qui a donné naissance à Montpellier Management. La formation se déroule en alternance, et les débouchés sont soit la gestion de site (la prise en charge d’une équipe de restauration), soit la création d’entreprise.

« Sans nos cours, on n’aurait pas mené ce projet aussi bien, ni aussi rapidement. » note Florian. « Pendant la Licence, nous devons réaliser un projet tuteuré de création d’entreprise en groupe, avec un business plan. De l’extérieur, cela peut paraître un projet monstre. Mais quand on la fait une fois, on est conscient qu’on en est capable, que c’est possible. »

Café Colock Montpellier Management

Malgré cela, ils n’avaient pas envisagé l’entrepreneuriat dès le départ. « Après la Licence, on est chacun partis de notre côté, Florian à Toulouse pour faire de la gestion de site en restauration collective, et moi je suis allé à la Grande Motte travailler dans l’hôtellerie. » rajoute Jean-Baptiste. Mais quelques mois plus tard, ne s’épanouissant pas comme ils l’auraient imaginé dans leurs postes respectifs, ils reprennent contact, démissionnent, s’inscrivent au chômage, et se retrouvent sur Montpellier pour préparer sereinement le projet qui ouvrira ses portes 9 mois plus tard.

Pendant ces 9 mois, ils n’ont pas hésité à reprendre contact avec leurs professeurs, « les personnes les mieux placées pour nous aider ». Trois professeurs en particulier les ont suivis et appuyés durant la création d’entreprise. Même s’ils n’étaient plus étudiants depuis deux ans, leurs anciens professeurs leur ont été d’un grand soutien. « Au-delà de la prise de décision, on pouvait simplement leur montrer où on en était, et s’ils validaient notre travail, cela nous rassurait énormément, on se disait qu’on n’était pas à côté de la plaque. »

 

Effectivement, les deux entrepreneurs ne se sont pas trompés, et nous leur souhaitons une très bonne continuation !

Retrouvez toutes les informations sur le café Colock sur leur page Facebook.


24 avril 2019 : Moma-COM